° En quoi consiste donc cet étrange accord qui lie l'âme et le diable au corps? Passeront les années pour réconcillier, éviter une séparation prématurée...°

Dimanche 18 juillet 2010 à 22:43

Saloperie de chanson que j'écoute en boucle pour qu'elle m'emmène encore une fois non loin de cette endroit créé dans un coin de ma tête.
A chaque fois, un peu plus éloigné, un peu plus fou...
Il faut que je m'y replonge, Lizey et son univers, ce sentiment de solitude et ces souvenirs nostalgiques que je n'ai pas encore.
 

Dimanche 18 juillet 2010 à 22:35

Tu me gonfles, tu m'énerves! Dans ces moments-là j'aimerais te haïr parce que tu es incapable de me donner le dixième de ce dont j'ai besoin. Tu es incapable de me rassurer, de me réconforter, de peut-être même sentir que ça ne va pas et que même si tu n'y es pour rien, un geste de toi me ferait du bien!
Je te déteste.
Je me déteste tout autant...
Je devrais être capable de subir mes mal-être seule mais j'attends toujours, ou plutôt, j'espère toujours qu'un main se tendra vers moi... Que des bras m'ensererons pour me protéger, m'emporter loin du monde.
Tu n'es pas ce genre de personne.
Je me sens faible.
Je ne me sens jamais aussi "femme" que dans ces moments-là.
Le besoin d'être secourue, celui que je considère comme minable et pathétique lorsque la raison refait surface!

Samedi 17 juillet 2010 à 21:49

Ou presque!
Nous sommes le 17 Juillet, il est 21h40 et j'ai décidé de me prendre quelques minutes de ...euh... pour moi!
Pas de long monologue ni réflexion faramineuse, juste un petit compte rendu de ces deux dernières semaines.
Les "vacances" sont arrivées et j'ai recommencé à travailler chez carrefour, mon "abattoir". Sensée prendre le temps de travailler mes trois cours à représenter en Août, je n'ai ouvert que celui de Neuroanatomie pour l'instant. Le travail me pompe toute mon énergie vitale, en dehors j'ai BESOIN de fuir, de me distraire un minimum.
Je continue de temps à autre FMA, je lis Lizey dès que j'en ai l'occasion; dès que j'ai le temps de vraiment m'y plonger. Et oui, la lecture me demande plus de force pour amorcer la fuite et quelques fois la paresse est telle que je ne peux tout simplement pas.
Il me manque aussi, un peu.
J'ai décidé d'apprendre le contrôle de soi, c'est une découverte merveilleuse. 3kg100, c'est un début. Pour la clope, on verra plus tard; une chose à la fois! Je veux me prouver que j'en suis capable, que je suis capable de savoir ce que je veux et de tout mettre en oeuvre pour le réaliser; ne plus me laisser à la vie qui va et qui vient. Je veux décider, m'imposer, enfin!
Bref...
Que c'est si peu intéressant tout ça...

Lundi 7 juin 2010 à 23:21


Lundi 7 juin 2010 à 22:44

J'ai appris à me taire, aussi étonnant que cela paraisse. J'ai changé, sous son influence et grâce à cette relative prise de recul.
J'ai un secret, bien à l'abri des tempêtes, cloisonné dans un bocal. Un rêve. Un rêv-alité ne prenant vie qu'une fois la nuit tombée.
Je me demandais tout à l'heure comment j'arrive à gérer cela... Je l'accepte et bien pire, je ne souhaite plus que ça. La lumière l'éblouirait.
Seule la lumière pourrait défaire nos repères secrets.
Le silence que je m'impose n'a pas été facile à établir. Elle sait ce qu'il en était, avant; ce que je ressentais. Une fenêtre a été ouverte sur mes sentiments et elle y a tout vu. Elle en a même vécu la force et la rage. Aujourd'hui, elle a voulu savoir. Elle m'a demandé, puisque cela fait bien longtemps que nous n'avions plus abordé le sujet, comment je le vivais. Je lui ai répondu que je le vivais bien, que tout allait bien. Je pense ne lui avoir menti qu'une fois. Je lui ai menti pour préserver ce rêve, éviter au bocal une chute fatale.
J'ai retrouvé mon sentier après m'en être éloignée. La vie ne me semble que rarement imprévisible. J'ai beau rêvé d'aventures, de voyages éternels, pourtant je suis toujours là. La vie suit son cours. Je me sens lâche, je m'éteins peu à peu. Je crains que bientôt le bocal se laisse envahir, qu'il se laisse contaminer comme mon esprit par le poids d'une voie choisie par élimination. On s'habitue...
Reste l'envie, violente, brulante et incendiaire. Face à ce soucis, nous sommes démunis.
J'essaie de le dire, j'essaie de lui faire parvenir mais mes pensées restent inaccessibles.
L'imprévisible, le voilà. Je ne savais pas, je n'y avais même jamais pensé.
Je me sens à nouveau seule. Le temps passe et toujours ce poids qui me tire vers le bas. Le temps passe et sa course effrénée semble ne jamais décélérer. Il m'échappe et je perds cette attention des premiers jours, celle qui me permettait de ne pas en perdre une miette. Je me referme.
Quelque fois, il me manque.
Pourvu que la tienne, Oh mon amour, croise la mienne tous les jours.
Aucune promesse n'a lieu d'être, elle viendrait  tout gâcher. Aucune promesse ne sera faite sans le risque de tout banaliser. Je nourris pourtant l'espoir qu'elles se croisent le plus souvent possible. Je rêve tout de même d'un refuge, d'un bocal incassable, intemporel.

http://anoxie.cowblog.fr/images/loucam.png

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast